
Par Nicolle Esterolle une récente cérémonie de décervelage rituel processualo-discursif dans un lieu annexe au FRAC de Dunkerque. Une séance de décervelage artistique non loin du FRAC-Dunkerque Vous y voyez à l’extrême-gauche ce qui ressemble à un professeur, expliquant l’œuvre conceptualo-bidulaire qui est au sol sur tissu bleu, à une quinzaine de ses élèves et adeptes futurs profs, augmentée de quelques pigistes d’art locaux et de post-diplômés émergents en recherche d’insertion dans les réseaux. Cette oeuvre est peut-être celle du professeur lui-même (le prof d’art étant souvent simultanément artiste, critique et curator), car ce cas d’autocélébration est fréquent dans ce milieu où la poly-incompétence, le mélange des genres, les conflits d’intérêts, la redondance, l’autoreproduction consanguine d’une pensée et d’un discours artistiques de plus en plus délirants, est la règle imposée pour bénéficier de l’onction ministérielle et des bienfaits thérapeutiques de la perfusion a l’argent public.. Le domaine de l’art dit contemporain est le seul où l’on ait une telle dérogation aux règles élémentaires de l’hygiène intellectuelle et affective,…


