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Pyramide: le paléomagnétisme démontre la nature artificielle des pierres.

Par Joseph Davidovits

Une récente étude scientifique publiée dans la revue scientifique renommée « Europhysics News », Le Magazine de la Société Européenne de Physique, (2012), vol. 43, n ° 6, décrit comment l’étude du paléomagnétisme sur plusieurs pierres des pyramides démontre la validité de la théorie de Davidovits sur le caractère artificiel des pierres des pyramides égyptiennes.

Deux scientifiques, le Dr Igor Túnyi du Geophysical Institute SAS – Bratislava (République slovaque) et Ibrahim A. El-hemaly du National Research Institute of Astronomy and Geophysics, Le Caire, Egypte, ont fait l’hypothèse suivante (traduction de leur article scientifique en Anglais):

Notre étude paléomagnétique des deux grandes pyramides d’Égypte, Kufu (Chéops) et Khéphren, est basée sur l’hypothèse que si les blocs ont été fabriqués in situ par la technique du béton géopolymère décrit ci-dessus, leurs moments magnétiques auraient tous été parallèles, orientés à peu près dans la direction nord-sud. Toutefois, si les pyramides ont été construites à partir de blocs naturels extraits et transportés depuis les carrières voisines, ayant subi une rotation aléatoire au cours du transport et de la construction, alors les directions de leurs moments magnétiques seraient orientés au hasard…

Conclusion:

L’objectif de l’étude paléomagnétique des pierres des grandes pyramides d’Egypte, Khéops et Khéphren, était de trouver les directions des vecteurs de polarisation magnétique de leurs éléments constitutifs. C’est l’une des voies possibles pour vérifier l’hypothèse selon laquelle les blocs ont été produits in situ par une technique de béton géopolymère. L’analyse d’un ensemble limité d’échantillons paléomagnétiques a donné les résultats suivants. Les paleodirections de trois échantillonnages (2 sur Khéphren et 1 sur Khéops) présentent l’orientation commune nord-sud, ce qui suggère qu’ils pourraient avoir été produits in situ par une technique de béton géopolymère. Le bloc d’un point d’échantillonnage de la pyramide de Khéphren est en calcaire naturel et vient évidemment de la carrière voisine. Il est probable que le bloc d’une autre position d’échantillonnage de la pyramide de Khéops vient également de la même carrière. Enfin, nous concluons que, même si la technique du béton géopolymère a été utilisée, les pyramides ont été construites à partir d’un mélange de blocs de calcaire naturel et artificiel.

Voir: Igor Túnyi et Ibrahim A. El-hemaly, (2012), Paleomagnetic investigation of the great egyptian pyramids, Europhysics News 43/6, 28-31. (accès à l’article original en anglais et au fichier PDF).

Dans son livre « La Nouvelle Histoire des Pyramides », le professeur Joseph Davidovits a montré clairement l’emplacement des blocs de calcaire naturel et des terrasses (voir essentiellement le Circuit du Plateau des Pyramides de Gizeh). Par exemple, on sait que, pour la pyramide de Khephren, plus du quart du volume de la pyramide est en pierre naturelle; c’est la pierre calcaire du plateau, taillée en terrasse et qui constitue les 5 premières assises de la pyramide.

Pour plus de renseignements, allez à la page du livre La Nouvelle Histoire des Pyramides.