
Marc Baudriller 3 janvier 2023 Jeudi, les funérailles du pape Benoît XVI feront la Une de la presse internationale, France comprise. Parce que la mort d’un pape suscite la ferveur les catholiques du monde entier. Parce qu’il était un saint homme, empli de charité et d’amour du Ciel, ce que personne de sérieux ne lui conteste. Parce qu’une âme chrétienne d’une telle pureté reste rarissime dans nos sociétés sécularisées, netflixées, nivelées, abimées par la course au plaisir et à l’argent. Parce que cette exception a quelque chose de touchant, de vrai, de beau, de grand, ce qui, là encore, est rare et donc cher. Parce que, enfin, cet homme a donné une vie, la sienne, à plus grand que lui, dans un abandon total : c’est le sens de sa vocation de prêtre. Mais il y a plus que cela dans l’hommage des peuples en général et des Français en particulier à Benoît XVI : cette mort reflète la fin d’un Occident plein d’histoire, de culture et de…