
Philippe Fabry 18 avril 2020 L’irruption de la pandémie n’a pas seulement figé nos sociétés dans le confinement, elle a aussi, de toute évidence, un effet similaire en ce qui concerne les relations internationales : les grands sujets géopolitiques d’il y a encore un mois, la guerre en Syrie, les tensions entre la Turquie et la Russie, etc. ne retiennent plus guère l’attention médiatique, mais ce n’est pas qu’une question de temps d’antenne : les gouvernements sont trop occupés à gérer la catastrophe pour se lancer dans des manoeuvres militaires ou diplomatiques. Le meilleur exemple est probablement le cessez-le-feu declaré par l’Arabie Saoudite au Yémen en raison de la pandemie. On peut parier que jusqu’à la fin de la pandémie, les grands acteurs se borneront à à échanger des propos acerbes – comme les USA et la Chine en ce moment. Le confinement ne durera cependant pas plus de quelques mois et lorsque l’activité reprendra, non seulement les points de friction seront toujours là, mais encore seront-ils exacerbés…


