
par Philippe Fabry – 31 juillet 2018 Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin, le 20 juillet 2018. Jamais l’Occident n’aura été aussi divisé, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, que durant les derniers mois : le moins que l’on puisse dire est que les relations entre l’Amérique et l’Union européenne sont mauvaises, cependant qu’au sein même de l’Europe la division s’installe. De cette discorde, on s’accuse mutuellement : c’est la faute des populistes, c’est la faute des nationalistes, c’est la faute de Trump, ou bien c’est la faute des élites, c’est la faute de Bruxelles… De fait, il n’y a plus, ou ne semble plus y avoir, de vision stratégique globale, partagée, comme elle exista longtemps : sans nier des intérêts ponctuellement divergents, Européens réunis, et Européens et Américains ensemble, s’accordaient sur des intérêts globaux communs prioritaires : la liberté de commerce, l’importance de la démocratie et la défense des droits de l’homme, la liberté de circulation, etc. Berlin en marge de l’Occident Mais en y regardant…