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Déclenchée il y a un an, la guerre en Ukraine fait trembler la France

Le 24 février 2022, les armes parlaient : à 4 heures (du matin), les salves de missiles russes s’abattent sur les centres névralgiques ukrainiens, détruisant en premier lieu les aéroports. Cette guerre larvée depuis 2014, certains disent même depuis 2008, éclate alors aux yeux du monde.

Egalité et réconciliation

 

Un an plus tard, les Russes ont annexé les deux régions russophones qui étaient sous le feu ukrainien, pénétré en Ukraine, et avancé vers le sud-ouest, direction la Transnitrie.

Cette guerre d’artillerie au départ est devenue une guerre au sol d’une rare intensité, engouffrant hommes et matériels. Menacée d’effondrement, l’armée ukrainienne, qui était pourtant en voie d’otanisation depuis 2014 – et les Russes ne l’ignoraient pas – a reçu l’appui des pays occidentaux. D’abord timidement, en hommes (mercenaires et conseillers) et matériels légers, puis en aide technique pointue (satellites) et en armes de plus en plus lourdes, tout en respectant une ligne rouge : ne pas frapper la Russie.

Car en face, Poutine ne plaisante pas : le territoire russe est redflag, intouchable, inviolable, sanctuarisé, sacré ! Sinon, c’est le feu nucléaire.

Les répercussions en France de ce conflit sont de quatre ordres :
politique, économique, militaire et médiatique

Politiquement, tout le monde saut Les Patriotes de Philippot a fini par s’aligner sur le camp américain, le dernier en date étant le jeune Bardella, qui a ainsi fracturé son parti, ou son futur parti. Derrière, comme toujours, la gauche fait honte : elle n’est même pas neutre, elle a choisi de collaborer. Les pires, ce sont les EELV, qui montrent leur vrai visage, des va-t-en-guerre antifrançais et pro-US, un héritage de Cohn-Bendit.

Économiquement, personne n’a oublié la sortie de l’imbécile infatué qui promettait l’effondrement de l’économie russe avec ses yeux de chouette croisée husky. Depuis, on a eu l’inflation à deux chiffres, et nos dirigeants, pour planquer le désastre social, parlent désormais de plein-emploi. On a compris : on va se taper un tsunami de chômage. Sans parler du grand crash bancaire qui vient.

Militairement, l’armée française, qui doit en théorie obéir au président en exercice, sans passer par l’Assemblée, a commencé à se retirer d’Afrique pour se tourner vers l’est. Mais ce n’est pas un choix : les Russes nous ont éjectés du Mali et de la Centrafrique. Ce n’est peut-être pas un mal, mais nos hommes et matériels sont exsangues : dans le conflit dit de haute intensité que l’OTAN nous prépare, nous n’avons pas une semaine de munitions. Il faudra des mois pour , un, relancer la production, deux, renouveler les stocks.
Pour exemple, lors de la destruction de la Libye décidée par le couple Sarkozy-BHL pour le compte de l’OTAN, c’est-à-dire de l’Amérique, les bombes étaient surtout américaines. Nos interventions en Libye (2011) puis en Irak (2016) ont épuisé nos stocks.
Conclusion : en soutenant l’Ukraine, la France affaiblit sa propre défense. On peut donc dire que l’OTAN affaiblit la France et ce, délibérément.

Médiatiquement, la presse (ça comprend journaux, radios et télés), après avoir soutenu le covidisme, s’est empressée de soutenir la guerre contre les Russes. Même Le Figaro qui était réticent au départ, et qui faisait de l’information, est tombé dans la propagande et la désinformation. Depuis, c’est un concours généralisé de léchage du cul du mème Zelensky, qui n’est que le masque grotesque des intérêts anglo-américains.
On va donner ici un seul exemple, L’Opinion, le journal des marchés 100 % pro-UE-OTAN :

 

Comme toujours, ce sont les RS, le média des vrais gens, et des vrais insoumis, qui sauvent l’honneur. L’information profonde sur le conflit est passée dans l’opinion, à l’instar de l’info profonde sur le Big Pharma, l’UE et leurs magouilles. Il sera donc difficile d’envoyer les Français à la casse pour le compte de Macron, c’est-à-dire de la Banque.
Ceux qui ont mis servilement le masque et accepté les injections sont-ils prêts, désormais, à mourir pour l’OTAN ? Vous allez nous dire, ils étaient prêts à mourir pour Pfizer. Crever de ça ou d’autre chose…