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Foncer dans le mur et accélérer toutes sirènes hurlantes

Cette crise pointe de nombreuses failles de la politique gouvernementale animée par la vaccination et la coercition.
Publié le 30 décembre 2021

Le gouvernement a utilisé seulement deux outils, la coercition sociale et la vaccination de masse, l’un étant un moyen de chantage pour obtenir l’autre, et vice versa. S’ils avaient été efficaces nous ne vivrions pas aujourd’hui cette nouvelle épidémie. L’échec est total.

Dire la vérité sur la gravité du covid pourrait rassurer les gens, mas le gouvernement ne le veut pas. La peur est savamment entretenue. Tout Français est un covidé qui s’ignore. C’est pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical, mais avec l’objectif certain d’effrayer, donc créer des malades là où il n’y en a pas.

Gouverner par la peur avec le covid

C’est présenter les faits rassurants de manière inquiétante. En ce qui concerne l’épidémie due au variant Omicron, les retours du terrain et les études montrent qu’il est bien plus contagieux mais bien moins dangereux. (Cf partie1) Pourtant Véran fait des efforts très significatifs pour entretenir la peur, en retombant in fine sur l’antienne de l’insuffisance des moyens hospitaliers, véritable cause des problèmes.

C’est faire peser la « désorganisation sociale » sur un virus, alors qu’elle est due aux mesures de restrictions sociales décidées pour « venir à bout de l’épidémie », « les arrêts de travail et l’absentéisme dus au très grand nombre de contaminations à Omicron pourraient conduire à la désorganisation d’un certain nombre de services essentiels ».

Les cas contacts Omicron doivent s’isoler sept jours voire dix-sept !

Est-il imaginable qu’un grippé asymptomatique soit en arrêt de travail ? Un burnout asymptomatique en arrêt de travail ? Un cas contact de grippe, de tuberculose en arrêt de travail ?

Persévérer dans le tout vaccinal

« Nous voulons que les Français se fassent vacciner », affirme Castex

Pour le gouvernement et ses affidés si la vaccination ne donne pas satisfaction c’est parce qu’il n’y a pas assez de vaccinations, à la fois pour les vaccinés et pour les non-vaccinés. Donc le gouvernement accélère, toutes sirènes hurlantes… droit dans le mur. Réduction du délai entre deux vaccins à quatre mois, pass vaccinal et autres joyeusetés.

Certains vont jusqu’à réclamer la vaccination de la planète entière par la levée des brevets par exemple. C’est présenté comme « une attente pour renverser le cours de la pandémie ».

Les personne soucieuses de s’informer savent depuis longtemps que la vaccination sera multi-doses. L’Europe, comme le pionnier Israël ont dès le début précommandé et commandé des quantités de vaccins phénoménales, permettant de vacciner plusieurs fois toute leur population.

Dans la vraie vie l’efficacité espérée des vaccins s’est réduite comme peau de chagrin. Ils ne feraient que protéger des cas graves et donc éviter les hospitalisations, ce qui reste néanmoins à vérifier, d’autant que l’on ne peut différencier l’effet du vaccin de la diminution naturelle de la dangerosité des variants. Mais admettons.

C’est donc logiquement que les gouvernements étendent la vaccinations aux personnes qui ne font jamais, ou quasiment jamais de cas graves, leur faisant courir des risques inconsidérés. Le gouvernement et d’autres nous ressortent la balance bénéfice risque collective favorable, ce qui ne veut strictement rien dire car cela n’a aucun sens médical. La seule balance bénéfice risque qui compte est propre à chaque individu.

La vaccination de masse concerne des personnes sans aucun risque de complication ou de décès, non seulement vaccinées pour rien, mais à qui la vaccination fait courir un risque inutile et disproportionné. Cela resterait valable même si l’effet délétère advenu, mortel ou non, ne concernait qu’une seule personne sans risque. Mas ce n’est hélas pas le cas. Quant à la vaccination des enfants sans risque de forme grave c’est une aberration médicale et une profonde atteinte à l’éthique.

L’indication médicale est la vaccination des patients à risques.

Si le gouvernement considérait vraiment la vaccination comme le seul et unique moyen de venir à bout de l’infection il aurait autorisé l’utilisation des vaccins chinois et russe. Dans les faits, les pays occidentaux sont la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques américains qui bénéficient d’une clientèle captive et inépuisable, par la grâce de la Communauté européenne et des gouvernements. Cela s’appelle du capitalisme de connivence qui est au capitalisme ce que la démocratie populaire est à la démocratie : une antithèse.

La faible gravité de la pathologie couplée à l’identification des populations à risques permet d’éviter une vaccination de masse. Une politique médicale adaptée, traitement précoce, vaccination volontaire et ciblée, serait très efficace et parfaitement cohérente au point de vue médical. Si cette voie avait été choisie il n’y aurait pas eu de problème.

Par exemple en Inde la prise en charge multifactorielle a donné de très bons résultats. La population est vingt fois la nôtre et les décès ne sont que trois fois plus nombreux…

Contraindre les populations

Il faut être naïf pour croire que la coercition sociale rebute l’État. S’il l’avait en horreur, il n’envisagerait même pas de l’appliquer, par principe. Elle ne dépend que de lui, et de rien ni de personne d’autre, pas plus d’un virus, que de la vaccination, que du changement climatique. La coercition sociale lui sied. Elle lui sert à contrôler indéfiniment les populations au prétexte d’une épidémie qu’il déclare grave et pérenne.

Si les épidémies devenaient réellement plus graves, il ne faudrait pas pour autant recourir aux mesures de coercition sociale.

Il serait tout aussi naïf de croire que la crise dite sanitaire, qui trouve en réalité son origine dans des décisions politiques, va prendre fin un jour. Le gouvernement en a trop besoin. Quant au retour à la vie normale il ne faut pas y compter, ni avec le vaccin, ni sans. Il n’y aura pas de vie normale, ni de retour à la vie d’avant avec un collier de dressage a l’obsolescence programmée, baptisé « pass vaccinal », autour du cou. Une vie libre est une vie sans laisse, où chacun quand il agit, État inclus, respecte les droits naturels de tous.

La route de la servitude

Malheureusement tous les arguments rationnels n’ont aucune incidence sur la gestion gouvernementale. Le gouvernement est enfermé dans une logique politique, vacciner à tout prix, ou plutôt à n’importe quel prix et quel qu’en soit le coût, y compris en vies humaines.

Il y aura d’autres variants. Il y aura d’autres épidémies. D’ailleurs nous devrions parler à propos de l’Omicron de la COVID21-4 (2021, quatrième trimestre)

La gestion des covid n’a pas été faite correctement. Il n’y a pas eu de traitement précoce, pas d’isolement des seuls malades, pas d’augmentation des capacités hospitalières, aucun travail sur l’immunité naturelle.

La manipulation des populations est une règle de gouvernement. Ils expliquent qu’il faut vivre avec le virus, alors qu’ils se lancent dans la politique folle de l’éradiquer. C’est une escroquerie. La notion de  vivre avec le virus est galvaudée. Quand on traduit cette novlangue en français cela donne : « ne pas vivre, se ruiner la santé, désintégrer la société et massacrer l’économie » pour vouloir supprimer un coronavirus de la Terre. Sisyphe vit toujours.

La France fonce sur La route de la servitude avec délectation. Comme dans un train ou un avion, où les passagers ne sont pas conscients de la vitesse, dans leur majorité les Français ne s’en rendent pas compte. Au prétexte du covid les atteintes aux libertés se multiplient et s’aggravent. L’humanité dans le soin disparaît, comme l’humanité dans la société.

Lisons Bastiat :

« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. » Profession de foi électorale de 1846

« Mais l’action gouvernementale se généralise par la contrainte.[…] Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction.[…]  Le gouvernement n’agit que par l’intervention de la force, donc son action n’est légitime que là où l’intervention de la force est elle-même légitime. […] Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. »  Services privés, service public (1850)

La Loi est pervertie.

« On conçoit comment, au lieu d’être un frein à l’injustice, elle devient un instrument et le plus invincible instrument d’injustice. On conçoit que, selon la puissance du législateur, elle détruit, à son profit, et à divers degrés, chez le reste des hommes, la Personnalité par l’esclavage, la Liberté par l’oppression, la Propriété par la spoliation. »  La Loi (1850).

Tant que le gouvernement maintient la pression, étouffe le pays au prétexte du covid on ne parle pas d’autre chose.

La campagne électorale pour les présidentielles 2022 bat son plein. Les candidats se chamaillent pour convaincre les électeurs qu’ils pourront résoudre les multiples difficultés auxquelles le pays est confronté. Mais si aucun ne met fin à la dérive totalitaire et ne rétablit en priorité les libertés, ils ne sont que des « cuivres qui résonnent ». Et la chute continuera.

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne » 

https://www.youtube.com/watch?v=lXRr9IzW5KI 

Bien des Français n’entendent pas…et la France s’enfonce dans la nuit.