
9 novembre 2020 Charles Gave Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que j’ai souvent utilisé la dichotomie que les polynésiens utilisent pour scinder l’humanité en deux. Pour eux, l’humanité se partage entre hommes des arbres et hommes des bateaux. Les hommes des arbres veulent vivre et mourir auprès de l’arbre sous lequel ils sont nés. Comme Georges Brassens le chantait « auprès de mon arbre, je vivais heureux, je n’aurai jamais dû le quitter… mon arbre ». Les hommes des bateaux, eux, coupent les arbres pour en faire des bateaux pour aller voir si l’herbe dans l’ile d’à côté ne serait pas plus verte. Je les nomme aussi « hommes de Davos » Les premiers ont une identité nationale très forte, les seconds ne savent même pas ce que la Nation veut dire et n’ont que mépris pour ce concept. Depuis des années, je m’échine à expliquer à qui veut bien m’écouter que la distinction entre la droite et la gauche n’existe plus et qu’elle a été remplacée par cette nouvelle…


