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Ceci est une pipe par Nicole Esterolle Artiste et critique d’art. Jean-Marc Bustamante pose devant l’une de ses toiles à Venise, mars 2003. SIPA. 00475631_000003 Les préposés à l’art dit contemporain du ministère de la Culture ont réussi à introduire leur ami et comparse, l’artiste conceptualo-postural Jean-Marc Bustamante, dans cette vénérable institution qu’est l’Académie des Beaux-Arts. Cette opération semble pour le moins étonnante, quand on sait que l’Académie est réputée plutôt « conservatrice », franco-française, et que l’utilisation du mot « beauté » y est encore permis, alors qu’il est interdit et ringardisé dans le champ de l’art dit contemporain et donc dans les couloirs du susdit ministère. Il semble donc que cette intrusion contre-nature ait tout simplement pour but de placer l’Académie sous contrôle de la bien-pensance ministérielle, sous prétexte de l’ouvrir à la contemporanéité et à l’internationalité (ces deux notions étant indissociables). Bustamante, l’artiste d’Etat Mais avant d’envisager les raisons sous-jacentes à cette tentative d’annexion de la vieille citadelle, il convient de préciser le parcours et le profil de celui qui semble jouer ici le…