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Arrêtez le carnage !

par Nicole Esterolle

Il faut fermer en urgence les écoles d’art

En illustration voici ce tas de terre ( chauffé par l’interieur) d’un post diplômé de la villa Arson …une œuvre qui « par son appartenance à ces systèmes symboliques spécifiques, contribue à l’accroissement de nos capacités de perception et de connaissance…ainsi que de nos capacités de visualisation et de schématisation »…nous dit Mr Hibloux, Directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon.

Alors oui, il faudrait fermer ces lieux d’endoctrinement et de radicalisation à l’inepte artistique, ces lieux criminogènes d’apprentissage à la torture du sens commun et à la martyrisation de l’art…Sinon les supprimer définitivement, en tous cas les fermer un bon moment, le temps de tout réorganiser et de les purger de toutes les variétés d’enflures et de monstruosités qu’elles y ont produites et accumulées depuis 40 ans.

Regardez ce stupéfiant document : https://diplomes2016.villa-arson.org/propos/

Au vu de ces « œuvres » ahurissantes, produites par cette trentaine de jeunes gens sortant de l’Ecole des Beaux-Arts de Nice, et montrant bien l’état de délabrement de la personalité de ceux-ci, ne pensez-vous pas qu’il est urgent d’arrêter le carnage ?

Comment, de telles terrifiantes excrétions cervicales, peuvent-elles justifier 5 ans d’études préalables…Comment justifier les salaires de la centaine d’enseignants activés pour ces opérations de décervelage ?…Comment justifier l’énormité du coût en argent public pour la « formation » de gens qui ne seront même pas artistes à 98% ?… Comment justifier cette nouvelle et coûteuse fournée de petits schtroumpfs égocentriques, pédants, mythomanes, cocaïnomanes, indéradicalisables , socialement toxiques, handicapés mentaux voués à l’assistanat et au subventionnat à vie et sans le moindre espoir d’être un jour « émergents sur la scène artistique international » ?…

Mais qu’importe l’évidence de ce désastre, la sinistre bouffonnerie doit continuer coûte que coûte, , car il en va de l’exception culturelle française, car il en va des rentes de situations des milliers d’agents multicartes de l’art dit contemporain , etc… et qu’importe si ce délirant totalitarisme de l’inepte culturocratique soit de plus en plus ridiculisé, ringardisé, décrédibilisé, en dehors de l’appareil, tant que quantités d’ iirréductibles de l’idiotie officielle restent toujours aux manettes de l’appareil à torturer l’art français… Ainsi , Monsieur Emmanuel Tibloux, Directeur de l’Ecole des Beaux-arts de Lyon, président de l’Association des Directeurs d’écoles d’art, quand il nous livre cette emphatique poussée verbale, qui vaut bien son pesant de compote de mouches de Damien Hirst.

« En tant que systèmes symboliques spécifiques, les œuvres d’art contribuent à l’accroissement de nos capacités de perception et de connaissance. Une qualité supplémentaire vient en outre distinguer les arts visuels : leur aptitude à développer nos capacités de visualisation et de schématisation. Celle-ci est d’autant plus précieuse que nous vivons sous un régime de connaissance largement visuel. C’est, en effet, un lieu commun de le souligner : l’image modèle notre environnement et concurrence désormais l’écrit dans notre rapport au savoir et à la culture. A ce premier tournant, visuel, s’en ajoute un second, qui conditionne les grands défis des temps présents : le tournant créatif. C’est là un autre trait d’époque : la créativité et l’innovation sont devenues les clés d’une économie compétitive et d’une société solidaire. Du fonctionnement en mode projet à l’abolition de la frontière entre le travail et le non-travail, en passant par la valorisation de l’imagination, de l’expérimentation et de l’autonomie, c’est plus largement tout un ensemble de valeurs et de processus issus du monde artistique qui sont mobilisés dans les champs économique et social. On aperçoit alors le paradoxe de la situation : d’un côté, on prend acte de l’importance décisive du visuel et de la créativité ; de l’autre, on ferme et on fragilise les lieux de formation, de recherche et de diffusion dédiés à la création visuelle. »

Des propos ronflants mais difficilement crédibles, car on doute que les « œuvres d’art » sorties de la Villa Arson, puissent « contribuer à l’accroissement de nos capacités de perception et de connaissance et nos capacités de visualisation et de schématisation »

Mais le plus croquignol est dans ce qui suit :
« Il est est urgent, ajoute Mr Tibloux, de renverser la situation en élaborant, au plan national comme au plan territorial, une politique ambitieuse en matière de formation, de recherche, de création, de diffusion, de médiation et d’éducation aux arts visuels. Ce qui suppose un investissement fort, non pas tant dans la culture comme facteur de cohésion sociale, que dans l’art comme vecteur d’éducation au regard et à la création. Sans quoi, c’est rien moins que le monde d’aujourd’hui que nous nous condamnons à perdre de vue. » …Et Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay de nous annoncer dans le même élan d’éducation au regard et à la création, l’installation de résidences d’artistes dans une centaine d’établissements scolaires à la rentrée prochaine…
Alors vous imaginez l’horreur et la consternation dans les chaumières , quand nos sus-dits post-diplômés de la Villa Arson vont arriver en résidence dans telle école primaire, ou tel collège ou lycée…pour expliquer à nos charmants bambins les vertus de l’art contemporain et comment on en fait avec des petits bouts de bois, des parpaings, de la terre ou des crottes de nez….Car bien évidemment les places en résidences seront réservées aux professionnels de la résidence agréés par les DRAC locales, tous bien formatés à l’art conceptualo-installationniste postural contemporain-international, dans des écoles d’art qui sont presque toutes de type Villa Arson,.

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