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Covid : ”ILS” nous prennent vraiment pour des imbéciles…

14 decembre 2020

Je dois dire que j’ai de plus en plus de mal à prendre au sérieux les informations officielles sur le Covid. Nous serions, parait-il, dans une deuxième vague, encore plus grave que la première puisque le nombre de malades a apparemment explosé, ce qui serait un tres mauvais signe, annonciateur des pires catastrophes à venir …

Fort bien, mais en bon et studieux élève que je suis, quand je m’approche d’un sujet que je connais mal, je me souviens de ce que disaient les spécialistes, les vrais, en France, en Suède, aux USA au début de la pandémie :  le nombre de gens atteints n’a aucune importance, ce qui compte c’est le nombre de décès causés par la maladie.

Et du coup, je me dis qu’il faut regarder le nombre de ces décès, qui grâce à nos vaillants statisticiens sont annoncés avec une mine gourmande tous les jours par les responsables politiques. On a vraiment l’impression que ça les amuse de nous contrôler. L’ennui est que si vous êtes tombé de moto ou que vous avez sauté d’un pont, les chances sont grandes qu’ à la morgue de l’hôpital vous serez déclaré comme mort des suites du Covid…  Il semble par exemple que le nombre de patients morts de la grippe ait été particulièrement faible cet automne … Et il n’y a aucune différence faite dans les chiffres entre ceux qui sont morts du Covid et ceux qui sont morts d’autre chose avec le Covid.

Et du coup, j’ai décidé de regarder le nombre total des décès, qui lui ne peut être trafiqué, et la première question a laquelle je vais essayer de répondre est la suivante : La crise actuelle est-elle exceptionnelle de par le nombre total des décès ? Pour cela, je vais d’abord utiliser l’exemple de la Grande-Bretagne, pour laquelle je dispose de séries longues. Toutes me statistiques viennent de la banque de données Eurostat.

 

La réponse est simple : Historiquement, nous avons eu deux périodes bien pires : en 1989 et en 2000, et   à l’époque je vivais à Londres avec toute ma famille et je ne me souviens de RIEN.

Renseignements pris, il y avait eu pendant l’hiver deux très mauvaises grippes… qui avait sévi en France également. Au vu de ce graphique, j’ai du mal à comprendre l’excitation actuelle…

Une étude rapide du graphique montre de plus que la mortalité est très forte durant les mois d’hiver pour retomber quand la température remonte. En fait la mortalité totale est extrêmement saisonnière, et donc la reprise actuelle du nombre de décès est parfaitement normale. Deuxième raison de me demander pourquoi paniquer…

Venons à la Suède.

Pourquoi la Suède ? Tout simplement parce qu’en Suède, la pandémie a été traitée non par des politiques ou des administratifs, mais par des épidémiologistes qui prirent la décision de recommander la plus grande prudence, en particulier pour les anciens, mais qui n’organisèrent aucun confinement, l’idée étant que le confinement ne servirait à rien puisque que dès qu’il s’arrêterait, l’épidémie repartirait.  Qui plus est, ces scientifiques disaient que le confinement était une méthode médiévale et qui n’avait jamais marché Les pauvres épidémiologistes suédois furent donc conspués par tous les médias, qui bien sûr n’y connaissaient rien, et un an après, on peut constater les résultats de cette politique que tous les commentateurs trouvaient inhumaine.

Et ils sont excellents.

Certes, nous avons eu un pic de mortalité en mars-avril, comme dans tous les autres pays, mais il a été plus faible que celui enregistrée en Grande-Bretagne ou en France, et en cette fin 2020, la Suède enregistre sa plus faible mortalité depuis 40 ans et cette mortalité ne connait pas sa hausse saisonnière habituelle.

Et bien sûr, l’économie Suédoise s’est contractée, mais beaucoup moins que les économies françaises ou britanniques puisqu’à peu près tout est resté ouvert.

La médaille d’or du pays européen qui a le mieux géré la crise revient donc certainement à la Suède qui fait mieux que le Danemark, qui lui a confiné en mars 2020, et qui du coup a vu l’épidémie repartir (ligne rouge sur le graphique).

Venons-en à la France, dont on peut dire qu’elle a été le mauvais élève de la classe.

 

Nous avons eu et l’un des pics de mortalité les plus élevés (au-dessus de 160), et le rebond saisonnier le plus fort de tous les pays que j’ai étudié. Et bravo. Comme le dit l’un de mes amis : L’Irlande a l’IRA, l’Espagne à l’ETA et nous, nous avons l’ENA… En fait, le gouvernement français et les autorités médicales administratives (mais pas le personnel soignant) ont été en dessous de tout : la France est devenue l’Absurdistan a écrit le plus grand journal allemand, ce qui n’est guère flatteur.

La Suède ayant prouvé que le confinement ne servait à rien, que se passa-t -il quand la hausse saisonnière de la mortalité reprit chez nous ? L’aimable lecteur connait la réponse, hélas :  ‘’Ils ‘’ décidèrent de … reconfiner, confirmant ainsi le célèbre mot d’Einstein qui disait que la folie consistait à faire encore et encore la même chose, en espérant un résultat diffèrent à chaque fois.

Et du coup, la production industrielle suédoise est de retour là où elle était il y a un an, alors que pour la France, la production industrielle est en baisse de 6 % sur la même période, et je ne parle pas des désastres chez les commerçants, les restaurants ou les hôtels chez nous, alors qu’en Suède tout va bien pour eux.

Et encore bravo. Auraient-ils voulu détruire l’économie française qu’ils n’auraient pas pu faire mieux.

Devant ce désastre, qui rappelle la bataille de France en 1940, on ne peut s’empêcher de rechercher une explication, et dans le fond il n’y en a que deux :

  1. Une incroyable incompétence, enrobée d’une formidable suffisance, le tout saupoudré d’énormément de corruption. C’est la thèse la plus plausible. Comme le disait l’un de mes professeurs à Toulouse il y a bien longtemps : derrière chaque désastre dans l’histoire on trouve en général des élites incompétentes. L’explication par la bêtise est donc presque toujours la meilleure.
  2. La deuxième explication est celle du complot, le degré zéro de la pensée politique disait Revel. A l’appui de cette thèse, le simple fait que la crise du Covid ait permis à Bruxelles de réussir un fort beau coup d’état en mutualisant la dette des pays européens, alors même que cela était formellement interdit par tous les traités européens. Et comme une grande majorité de crimes monétaires, cela s’est passé au mois d’août, et depuis, la BCE achète à tiroir ouvert la dette de tous les États faisant partie de l’Euro, alors que cela aussi était interdit par les traités. Je comprends que certains se disent que cette crise économique est arrivée au bon moment pour les eurocrates…

Conclusion.

Tout le monde m’explique que toutes ces atteintes à nos droits fondamentaux (libertés de culte, de réunion, de mouvement, de manifester etc…) disparaitront dès que les choses redeviendront normales et que nous retournerons tranquillement au monde d’avant. J’ai des doutes. Comme le disait Milton Friedman « il n’y a rien de plus durable qu’un programme gouvernemental temporaire ».

Déjà, tout a changé dans le domaine monétaire : il n’y a plus de prix de marché pour les taux d’intérêts, ce qui fait que plus personne ne peut mesurer le risque lorsqu’il envisage un investissement. Déjà, une bonne partie de l’argent que la BCE a créé à partir de rien va se retrouver dirigé vers les énergies alternatives dont la croissance n’est due qu’a la présence de gigantesques subventions. Et donc mine de rien, les pouvoirs qui nous régentent ont nationalisé la monnaie dans le but de transformer ce qui était un bien commun en un outil servant à financer les dépenses des États, ce qui devrait être fait par les impôts, votés par le peuple. Du coup, l’on se rend compte que tout le secteur énergétique a été lui aussi de facto nationalisé (taxes pour les uns, subventions pour les autres) et que les investissements dans les énergies fossiles se sont arrêtés, ce qui veut dire que nous allons nous retrouver assez vite devant une pénurie d’énergie, tant les investissements dans les énergies vertes ont une efficacité minimale.

Et je peux assurer le lecteur d’une réalité immuable : les banques centrales peuvent imprimer de l’argent pour subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas; mais hélas, elles ne peuvent pas imprimer du pétrole.

Ce qui sonnera la fin de la recréation, ce sera donc comme en 1973 une hausse brutale et très forte du prix de pétrole.

Et plus nous continuerons sur les tendances actuelles de nationalisation de la monnaie et de l’énergie, et plus rapprochée sera une hausse du baril.

Surveillez le prix du baril comme du lait sur le feu, tel est donc mon conseil pour ceux qui s’intéresse aux marchés financiers.