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Les Casseroles de Madame Clinton: Suite, mais certainement pas fin.

Par Charles Gave
30 octobre 2017

Quelques semaines avant la dernière élection présidentielle aux USA j’avais écrit une chronique pour l’IDL où je détaillais un certain nombre de « crimes ou délits » perpétrés par les Clinton depuis des décennies et je m’étonnais du peu d’intérêts que la presse manifestait à ce propos.

Pourquoi changer quand cela marche ?

Les Clinton, toujours soupçonnés, mais jamais pris la main dans le sac ont donc continué imperturbablement à commettre crime sur crime et du coup de nouveaux forfaits sont en train de « sortir » que je n’avais même pas mentionné il y un an puisque je ne les connaissais pas.

Je vais vous parler en fait de deux affaires qui ont « explosé » aux USA dans la dernière semaine, mais avant cela je voudrais faire une remarque : Une (petite) partie de la presse américaine couvre ces révélations de très près et le Wall-Street journal a commencé à prendre position dans un éditorial officiel, ce qui n’est pas rien.

Les conséquences ultimes de ces révélations pourraient en être gigantesques et entraîner dans la tourmente non seulement les Clinton, mais aussi une bonne partie de l’administration du Président Obama, lui compris. Mais à ce jour, je n’ai trouvé aucune mention de ces nouveaux développements dans la presse française. J’imagine que les « journalistes » français attendent les ordres pour savoir s’il est permis ou pas de dire du mal de saint Obama ou de sœur Hillary?

En tout état de cause, voilà qui confirme la fameuse phrase de Mark Twain «Celui qui ne lit pas les journaux n’est pas informé. Celui qui les lit pense de travers ».

Venons-en au fait et commençons par la moins grave de ces deux affaires.

Chacun se souvient que quelques semaines avant l’élection US, un « dossier » complètement  ignominieux était sorti sur les relations qu’aurait eues le Donald avec des prostituées à Moscou, ce qui aurait pu rendre le Président américain extrêmement vulnérable à des chantages menés par le gouvernement russe. Ce dossier aurait été remis par nul autre que l’ex-ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou au sénateur Mc Cain, Républicain, candidat à la Présidence huit ans plus tôt contre le jeune Obama, grand supporter depuis toujours des interventions militaires US un peu partout et ennemi juré de Donald Trump. Mc Cain l’aurait remis alors à James Comey patron du FBI à l’époque et ne s’en serait plus préoccupé (?)

James Comey l’aurait montré au Président Obama et à monsieur Trump et presque immédiatement ce gros tas d’ordures aurait « fuité » dans la presse sans que quiconque comprenne comment, ce qui était bien sûr très regrettable, mais la presse ne faisait que son métier.

Ça, c’est l’histoire officielle.

La réalité  que nous avons apprise cette semaine est quelque peu différente.

Le dossier a en fait été rédigé par un certain Christopher Steele qui n’est pas n’importe qui. Sorti de Cambridge, recruté par le MI6 les services secrets britanniques, socialiste convaincu, il fût en poste à Moscou pendant des années avant de devenir le chef du bureau « Russie » au MI6.

Ayant quitté le MI6, il fonda sa propre agence de renseignement « privé » et « quelqu’un » lui demanda de créer un dossier à charge sur le Donald pour  » prouver » que Trump était vendu aux Russes. Et la plupart des faits à charge dans ce dossier venaient à l’évidence de sources proches des services secrets russes.

Et qui est ce « quelqu’un » qui fit cette demande et qui paya la note ? Je vous le donne en mille…

Hillary Clinton et les instances centrales du parti Démocrate aux USA ont payé le travail fait par monsieur Steele en passant par l’intermédiaire d’une firme d’avocats qui se chargea ensuite de le diffuser dans les médias. Passer par une firme d’avocats est en fait une façon de tourner la loi qui interdit à un candidat de se servir d’étrangers pour intervenir dans une campagne électorale aux USA.

Madame Clinton est en fait une spécialiste de ce genre de manœuvres tordues. En 1992, elle avait payé une autre firme d’avocats pour sortir des horreurs sur un certain nombre de femmes qui avaient accusé Bill Clinton de viols, le but étant de les déconsidérer publiquement, ce qui fût fait. Salir les victimes pour protéger le violeur est un vieux classique, mais voilà qui est difficile à justifier pour cette grande féministe dont il faut rappeler que non seulement elle est restée mariée avec un homme sur lequel pèse de nombreuses accusations de viols, mais qu’elle était une grande amie de Weinstein, dont on vient de découvrir que, gros donateur du parti démocrate pendant la journée notre homme était en plus violeur en série à Hollywood le soir et que tout le monde le savait…sauf bien sur sa grande amie Hillary à qui il a donné ou fait donner des sommes faramineuses pour ses campagnes.

Mais le plus gaulois est qu’ayant reçu le dossier des mains de Mc Cain, le chef du FBI, monsieur Comey, celui-là même que Trump a viré il y a quelques mois, se crut obligé de payer $ 50000 de plus à monsieur Steele pour qu’il continue ses recherches alors même que Trump avait déjà été élu et qu’il suffisait de regarder le dossier pendant cinq minutes pour savoir qu’il était faux. Voila qui met en cause soit la compétence de monsieur Comey, soit son impartialité et qui rappelle les pires méthodes de J Edgar Hoover consistant à accumuler des dossiers compromettants sur les élus pour ne jamais être virés du FBI.

L’ennui est que faire intervenir des non-Américains pour influencer le cours des choses en politique aux USA est un crime fédéral passible de trente ans de prison. Si tout ce que je viens de dire était prouvé, toute l’ancienne direction du parti démocrate avec Hillary en tête et monsieur Comey juste derrière pourrait se retrouver en tôle, ce qui serait la meilleure chose qui pourrait arriver aux États-Unis.

Venons-en à la seconde affaire, beaucoup plus grave.

Une société canadienne, contrôlée officiellement par un autre ami des Clinton, a réussi en 2009 à prendre le contrôle d’environ 20 % des mines d’uranium situées aux USA et cela après que toutes les autorisations aient été données par le comité spécial chargé de statuer sur les ventes d’actifs stratégiques américains à des non Américains.

Dans ce comité siègent le représentant du ministère de la Justice, voir le ministre lui-même, un représentant du ministère des Affaires étrangères ou le ministre, un représentant de la Maison Blanche, des nombreux experts et tout ce beau monde suit les recommandations du FBI présentées au conseil par son chef, qui était alors Mueller, aujourd’hui le juge d’instruction  «spécial» désigné par le Ministère de la Justice pour enquêter sur les liens que le Président Trump pourrait avoir eu avec la Russie.

On le voit, que du beau monde et tout a dû se passer dans les règles, sans aucun doute. Euh…

En fait :

  • La société canadienne n’était qu’un faux nez qui dissimulait une société… russe contrôlée par un ami de Poutine et le FBI avait toutes les preuves que cette société russe avait cherché à corrompre toute une série de personnalités aussi bien au Canada qu’aux USA …
  • Un agent du FBI avait même était infiltré à l’intérieur de la société et avait fait toutes sortes de rapport à sa hiérarchie sur ce qui s’y passait vraiment. Curieusement, l’ordre lui a été donné de se taire, mais fort heureusement le (nouveau) ministre de la Justice l’aurait délié de cette obligation, ce qui serait intéressant si l’ordre de se taire lui avait été donné par nul autre que le ministre de la Justice d’Obama (Eric Holder) seul habilité à donner un tel ordre…
  • Le fameux comité était donc parfaitement au courant que la société canadienne n’était qu’un faux nez et que la société russe était à l’origine de nombreux crimes commis aux USA.
  • Le ministre des Affaires étrangères de l’époque n’était autre que …madame Clinton qui siégeait au conseil, et le président de la société « faux nez» dès que l’autorisation de vente fut donnée fit un don de… 145 millions de dollars (excusez du peu),  à …la fondation Clinton dont tout le monde sait aujourd’hui  qu’elle n’était qu’une pompe à fric pour les Clinton, à peine 5 % des dons arrivant aux enfants du tiers monde.
  • L’ex Président des USA, Bill Clinton dès l’autorisation donnée, fut invité à Moscou pour y donner une conférence organisée par l’une des plus grandes banques russes, bien entendu sous le contrôle du Kremlin, au tarif assez remarquable de $ 500000 euro pour une demi-heure, tous frais payés, puis il fut reçu par monsieur Poutine lui-même avant que d’aller rendre visite à des spécialistes de l’industrie nucléaire. On se demande d’où venait cet intérêt soudain de Bill Clinton pour l’uranium…

Résumons-nous :

Il semble bien que nous soyons en face d’un cas totalement évident de corruption au bénéfice de celle qui était alors ministre des Affaires étrangères et de son mari, et cela n’a pu se faire qu’avec la complicité du ministre de la Justice du Président Obama, que l’on imagine mal ne pas avoir été au courant. Et celui qui aurait couvert tout ça au FBI ne serait autre que monsieur Mueller, celui-là même chargé d’enquêter sur les prétendus liens entre le président Trump et les…Russes puisqu’il était alors le chef du FBI.

Mais cette corruption touche à des actifs stratégiques (uranium) ce qui voudrait dire qu’à l’accusation de corruption s’ajoute celle de trahison au profit d’un état étranger présumé hostile et là, la sanction peut aller jusqu’à la peine de mort (voir les Rosenberg). Et sont apparemment impliqués, Bill Clinton, Hillary Clinton, Mueller l’ancien chef du FBI aujourd’hui procureur spécial, Comey également ancien chef du FBI, Eric Holder, ancien ministre de la Justice aux USA…

Et reste en doute la participation de Barak Obama dans cette association de malfaiteurs…Ou il était au courant, ou il était vraiment très bête ou très naïf, ce qui ne me paraît pas très…probable. On le voit, voilà qui est au Watergate ce qu’une bombe H est à une bombe A.

Et c’est loin, très loin d’être fini.

Derrière nous allons avoir les enquêtes sur la fondation Clinton ou des dons immenses ont été faits par le Qatar, l’Arabie Saoudite, etc.… à condition que des ventes d’armes soient autorisées par le ministre des Affaires étrangères qui n’était autre que Madame Clinton…

L’audit de la fondation va montrer par exemple que la famille Clinton dépensait 75 millions de dollars par an pour leurs voyages alors que la famille royale de Grande-Bretagne dans son ensemble ne dépasse pas 25 millions de dollars par an.

Tout cela ne fait que commencer.

Et je songe à l’embarras des journalistes du NY Times, du Washington Post, du FT, du Monde… qui tous nous expliquaient qu’il fallait voter pour Hillary la seule compétente et surtout pas pour Trump le demeuré mental.

L’effondrement à venir du parti démocrate dont tout le monde va savoir que ses élus étaient corrompus jusqu’à l’os est en train d’entraîner un effondrement parallèle de la presse et des médias bien pensants ainsi que du magistère moral exercé par les soi-disant intellectuels, car tous ces gens-là SAVAIENT tout du long que les Clinton étaient des criminels, et donc ils ont vraiment commis le pire des péchés, celui contre l’esprit, le seul impardonnable selon le Christ : Ils ont menti en sachant qu’ils mentaient et ils se sont acharnés sur les innocents tout en couvrant d’éloges des crapules.

Pour résumer : les démocrates et les médias accusent le président Trump de collusion avec les Russes depuis l’élection. La réalité est que ce sont eux qui ont été achetés et que le candidat de Poutine était Madame Clinton.

Tous ces gens ont accusé Trump du crime qu’eux avaient commis.

« Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre des nécessiteux « disait Chateaubriand et jamais cette phrase n’a été plus juste qu’aujourd’hui.