
par Philippe Fabry 21 décembre 2018 Double coup de tonnerre dans le ciel de cette fin d’année déjà bien encombrée par les bruits en provenance d’Ukraine, les tensions commerciales sino-américaines et les relents sordides de l’affaire Kashoggi : Donald Trump annonce brutalement, au lendemain de l’annonce par Erdogan de l’accord américain pour une intervention de l’armée turque en Syrie, le retrait des forces américaines qui y faisaient jusqu’à présent obstacle, et le lendemain le Secrétaire à la Défense américain, le général James Mattis, donne sa démission, en même temps qu’est annoncé par le Pentagone le retrait de la moitié des 14 000 soldats présents en Afghanistan. Sans doute les deux événements sont-ils liés, mais il est très peu probable que la décision donnée par Mattis soit le produit d’un coup de tête après la décision de Donald Trump. Il est plus vraisemblable que le vieux général avait dans l’idée de démissionner depuis un moment, et n’a annoncé sa décision qu’aujourd’hui, deux mois avant la date annoncée de son…




