Oligarchie

Antonio Furone

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Collection : Auteur : Pages: 248 ISBN: 9782865533152

Description

oligarchie est une immersion dans les cénacles d’hommes et de femmes, riches et puissants, sûrs de leur bon droit. L’auteur analyseleurs motivations et tire les conséquences géopolitiques et humainesde leurs actes, de leurs volontés et de leurs erreurs. Récit à la fois vécu et analytique, il dresse un portrait peu reluisant, mais sanscaricature de « l’élite » mondiale à l’heure du Covid. Comment ont-ils utilisé la pandémie pour accélérer des agendas économiques,financiers et sécuritaires dont les conséquences en termes d’emploi,de libertés, de démocratie et d’environnement risquent d’êtredramatiques ?

l’auteur tente de comprendre les ressorts psychologiques, les soubassements idéologiques, les intérêts matériels, pour nous donner à voir une carte de groupes d’intérêts orientés vers une soif de pouvoir et d’argent, marquée par une immoralité démentielle.

Un livre qui  ouvre aux coulisses de notre présent.

Informations complémentaires

Poids0.350 kg
Dimensions22 × 1 × 14 cm

Table des matières

Table des matières

Avertissement
, Glossaire, 
Introduction

 I) Le rempart du mensonge

Notre époque se caractérise par des fins et moyens de guerre secrets, variés et disséminés comme jamais auparavant. Toute la politique consiste à dissimuler cet état de fait.

 

  1. II) Trois empires, deux étendards 22

Une grande querelle ne se règle jamais qu’entre deux camps : aujourd’hui les divergences manifestées dans chacun des deux ne font que masquer les voies et moyens du dessein mondialiste, également répandu dans les deux camps pour soumettre les peuples. Ce dessein vise à l’unité politique et économique du monde sous la direction de l’oligarchie cosmopolite.

III) L’avenir du monde 30

Au regard d’un objectif comme l’unité du monde, tous les moyens sont bons, notamment par la multiplication des crises provoquées de toutes pièces.

  1. IV) La crise avant la guerre 37

En matière économique, politique et sociale, rien n’est fortuit et une guerre ne tombe pas du ciel sans raison. Les guerres sont le moyen le plus radical pour l’oligarchie cosmopolite de régler les crises provoquées par elle-même.

  1. V) La crise, élément moteur du nouvel ordre mondial 46

Les raisons des maîtres du monde ne sont pas celles des peuples, ce qui conduit

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à des bouleversements féconds pour quelques-uns et ravageurs pour la plupart. Les crises enrichissent l’oligarchie et affermissent son pouvoir, tout en appauvrissant les peuples et en augmentant leur soumission.

  1. VI) La guerre sur deux fronts 59

Les deux logiques de l’oligarchie et celle des peuples, s’affrontent pour imposer leurs conceptions de la réalité : la première basée sur l’idée plus puissante que la nécessité ; la seconde, ayant pour socle la nécessité plus contraignante que l’idée. Les menées de l’oligarchie visent à l’unité du monde, en passant par un modèle économique irréel, sans réalité matérielle ; la logique des peuples vise plus simplement au mieux-être matériel et à la paix domestique.

VII) Croire, capituler et obéir 69

Les peuples, parce qu’ils sont le socle de toute réalité sociale, doivent s’effacer du monde irréel de l’oligarchie, pour laisser la place à une masse uniforme, sans destin spécifique et sans volonté propre de « citoyens du monde ». Et toutes les contraintes de la fiscalité, de l’endettement, de la menace physique, de l’effondrement moral y contribuent en permanence.

VIII) Le virus, instrument du servage 77

L’état de crise permanent, universel, de plus en plus violent, retire aux peuples tout rôle dans leur destin, par trois moyens : l’effacement de l’État, l’effondrement du droit et la soumission à la dette. La crise du Covid 19, parmi bien d’autres, donne un prétexte supplémentaire à l’aggravation de ces trois moyens.

  1. IX) Pratique et morale de la guerre. 95

Le Covid-19 a toutes les caractéristiques d’un instrument de pouvoir de l’oligarchie mondialiste sur les peuples et, à tout le moins constitue une aubaine de reprise en mains par celle-ci dans un contexte d’impasse économique politique et sociale généralisée.

  1. X) Triomphe à la chinoise 100

La guerre du Covid tend à imposer un modèle économique, politique et social à la chinoise dans toutes les sociétés, pour le plus grand profit et à l’instigation

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de l’oligarchie mondialiste.

  1. XI) Théorie du Monopoly 105

L’oligarchie mondialiste n’est totalement maîtresse que de la monnaie et des évolutions sociales, c’est-à-dire des symboles. Une partie importante du réel lui échappe encore. Pour achever son projet d’unité du monde à son profit, elle doit s’emparer du noyau dur de la réalité : l’âme des hommes et la légitimité spirituelle du pouvoir. Cette opération, à laquelle la crise du Covid apporte les moyens matériels ultimes, s’apparente au jeu de Monopoly.

Chronologie d’une guerre annoncée 117

Références 138 

Présentation

Oligarchie : Présentation

 Depuis 50 ans, le monde entier s’est organisé selon deux principes édictés au XIX° siècle : D’une part le commerce est l’unique activité humaine qui vaille, parce que la seule susceptible de créer les conditions du bonheur, paix, richesse, oubli des superstitions. D’autre part, le progrès entraîné par le commerce sans entraves dépend de sa rationalisation. Il faut donc promouvoir partout sur terre les différents avantages comparatifs : l’Allemagne produira de la technique, les États-Unis des symboles culturels et de la monnaie et la Chine tout le reste.

Cependant, si, grâce à cette organisation, la richesse mondiale est bien passée de 16 000 milliards de dollars en 1971 à 90 000 milliards en 2019, les dettes publiques, dans ce même laps de temps, ont explosé de 5 000 milliards à 250 000 milliards, notamment à cause du coût faramineux des guerres incessantes (Viet-Nam, Afghanistan, Irak…) et d’une bureaucratie qui s’étend dans tous les pays.

Le déséquilibre initial entre richesse et dépenses a donc entraîné un second déséquilibre, bien plus grave et profond, entre les symboles de la richesse, c’est-à-dire la finance, et sa réalité, qui est la satisfaction des besoins. Et ce second déséquilibre est arrivé à un point tel qu’à la fin 2019, la monnaie surabondante et sans utilité économique, connaît, pour la première fois dans l’Histoire des taux d’intérêts négatifs : il faut payer pour garder son argent à la banque. A ce moment, l’organisation internationale de l’économie est totalement bloquée : aucun levier public de relance n’a plus la moindre efficacité, puisque faire tourner la planche à billets, seul remède connu de l’Europe, des Etats-Unis et du Japon, ne fait qu’augmenter les causes de la crise.

C’est sur ces entrefaites qu’apparaît, probablement en Chine une très vraisemblable chimère, c’est-à-dire un organisme vivant fabriqué de toutes pièces, le Covid 19. Les gouvernements interrompent le fonctionnement de l’économie, sur des arguments médicaux discutés et sans que soit appliqué, si peu que ce soit, le principe le plus élémentaire de la décision politique, l’évaluation coût/risque. L’assèchement du réseau économique réel, celui des commerces de proximité, des PME doit être compensé par des aides publiques appelées plans de relance. Or ces aides prennent, par un simple artifice de vocabulaire, le statut de dette publique qui va, en un an ou deux, doubler ou tripler. Cela signifie que, non seulement une bonne partie des acteurs de l’économie réelle sont privés d’activité, mais qu’en plus, une énorme dette supplémentaire – à laquelle, contrairement aux principes juridiques élémentaires, personne n’a consenti- pèsera sur eux.

Ce tour de passe-passe à l’échelle du monde a une apparence, celle des séquelles de la pire crise économique et sociale depuis des siècles. Il a une réalité, celle d’un assujettissement supplémentaire des peuples à la dette, sans la moindrecontrepartie. Encore cette dette pesant sur tous les producteurs est-elle constituée par l’émission de monnaie virtuelle, simple produit de la planche à billets. Il faut rembourser réellement de l’argent factice.

Or cet assujettissement n’a rien d’incident. La crise sanitaire, dont ni les causes ni les effets n’ont d’ailleurs été clairement et honnêtement exposés, n’en est nullement l’origine. Le fardeau supplémentaire de la dette n’aura qu’une conséquence, qui sera d’exproprier le gigantesque et très diffus patrimoine des producteurs de richesses réelles, au profit des détenteurs de la finance, extrêmement concentrés : 147 institutions financières, toutes liées par des participations croisées, détiennent la quasi-totalité du capital des 43 000 premières sociétés mondiales, tous secteurs confondus. La crise sanitaire permet aussi de masquer les impérities financières sur lesquelles l’oligarchie des maîtres de la finance a élaboré la destruction de l’économie de production.

La fantastique aggravation de la dette, sur laquelle débouche finalement la crise du Covid aura pour résultat principal l’accaparement des richesses réelles, par une oligarchie maîtresse des symboles. Son résultat secondaire, mais qui constitue peut-être l’aboutissement ultime de la rationalisation économique globale, pourrait être une organisation mondiale du droit, circonscrit aux règles du commerce. Les restrictions actuelles aux libertés fondamentales nous y préparent.

 

 

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