
9 mars 2020 Charles Gave J’ai souvent comparé une crise financière à la pêche à la dynamite. Vous balancez un bâton de dynamite dans la mer, vous le faites exploser à quelques centaines de mètres de profondeur, et vous attendez… Remontent en premier les sardines et les merlans, le ventre en l’air. Vous attendez encore un peu et vous voyez apparaitre les thons et les dauphins. Encore un peu de patience et apparaissent les cachalots, et puis en dernier les baleines. L’explosion du bâton de dynamite a eu lieu, et il s’agit bien entendu de la crise du Corona virus qui, en entrainant l’arrêt du commerce international, met en difficultés toute une série de sociétés liées aux mouvements des hommes ou des marchandises, telles les compagnies aériennes mal capitalisées. Déjà l’une d’entre elles (une sardine) vient de déposer le bilan en Grande-Bretagne, et l’IATA de nous annoncer que l’industrie des transports aériens va perdre cette année quelque chose comme 130 milliards de dollars, ce qui m’incite à penser que…


