
Par Charles Gave 3 septembre, 2018 Je suis bien embêté, et le responsable est monsieur Trump. Je m’explique. Theodore Roosevelt, le Président US qui me rappelle le plus Donald Trump, avait coutume de dire que la diplomatie était chose facile : il fallait parler doucement et se balader avec une grosse massue. Monsieur Trump, quant à lui parle très fort et distribue des coups de massue à droite et à gauche avec beaucoup d’abandon. À l’évidence, il veut foutre en l’air le cauchemar globaliste de Georges Soros, et chacun peut voir qu’il y prend un grand plaisir. Nous sommes en effet en train de changer de monde : jusqu’à monsieur Trump, nous vivions sur la croyance que les USA étaient une sorte de gentil « hégémon » dont le rôle principal était de maintenir leur prééminence « diplomatique et culturelle » en acceptant de passer et de respecter des accords de coopération économique qui pouvaient parfois leur être défavorables, mais le mythe restait que ce qui était bon pour la globalisation était bon « in…